Voyou
Samedi 29 juin
20H00
La Grande Scène - Icelandic
Il partagera la scène avec Noor & Étienne Daho.
Le nouvel album de Voyou, “Les Royaumes Minuscules”, s’écoute comme si la musique avait des bras et nous enveloppait de sa peau, à la manière d’une amie ou d’un animal. Sensibles et chaleureux, les 11 morceaux qui le composent ont tous un corps et une histoire.
Musicien complet, Voyou poursuit et précise sa trajectoire en bâtissant ces nouveaux royaumes de trois minutes. Entièrement composés, écrits et arrangés par lui, ils ont d’abord été enregistrés dans divers studios français, avant de voyager au Brésil, où Voyou est parti, seul, enregistrer les rythmiques.
Ces voyages et ces rencontres, multiples, confèrent au disque une chaleur palpable. À la manière des musiques sud-américaines, de la nouvelle scène soul jazz UK et des musiques orientales dans lesquelles Voyou aime s’immerger au quotidien, “Les Royaumes Minuscules” déborde d’âme.
À l’écoute du disque, on a la sensation d’être embarqué dans une histoire, évidente et pop, une odyssée d’aujourd’hui, enveloppante et délicate. Un récit dont le décor, stable, est fait de percussions, de basses et de guitares, et dans lesquels se meuvent des instruments si expressifs, cuivres, violons, flûtes et pianos, qu’ils semblent avoir chacun un visage.
Les paroles ont quant à elles des airs de films miniatures. Comme des brèves contemporaines de trois minutes, où les animaux, les végétaux et les humains se fréquentent et s’inspirent, et où chaque phrase semble toujours vouloir en dire plus.
A la fin, cela donne une impression de terrible proximité. De joie, et de pudeur. “Les Royaumes Minuscules” sont la preuve que dans chaque geste, chaque visage et chaque présence, même les plus microscopiques en apparence, se cache l’univers entier — pour peu qu’on lui prête notre oreille, pour peu qu’on l’écoute et qu’on laisse sa musique intime l’emporter. Et, avec élégance et malice, c’est ce que parvient à faire Voyou. Changer le monde en musique. Laisser longtemps résonner.